14/02/2022
Recontre avec Clémence Prevost, finaliste de Ma Thèse en 180 secondes en Lorraine

Clémence Prevost fait partie des 11 candidats sélectionnés pour participer à la finale régionale Ma Thèse en 180 secondes le 10 mars prochain à l'Arsenal de Metz. A cette occasion, elle a accepté de nous en dire un peu plus sur ses recherches et les raisons qui l’ont poussé à participer à cette aventure.

1/ Sur quoi porte votre sujet de thèse ? 

J'ai fait ma thèse en traitement du signal au sein de l'équipe SiMul du département BioSiS, sous la direction de David Brie et Konstantin Usevich. Elle portait sur la fusion de données multimodales par approximations tensorielles couplées de rang faible.
La fusion de données définit le traitement conjoint de plusieurs observations, issues de différents appareils de mesures (que l'on appelle modalités). Ma thèse était plutôt méthodologique et visait à répondre à la question suivante : Comment, et dans quelle mesure, la fusion est-elle avantageuse pour la résolution de problèmes inverses ?

Il y a deux volets à mon travail de thèse. Le premier était l'implantation d'algorithmes de fusion tensoriels. La seconde partie de ma thèse consistait en l'évaluation des performances statistiques des modèles tensoriels de fusion. Ce travail m'a permis de montrer l'efficacité de certains algorithmes associés à ces modèles (incluant les miens).

2/ Qu'est-ce qui vous a décidé à vous lancer dans l'aventure MT180 ?

Depuis plusieurs années, je m'intéresse à la médiation scientifique sous plusieurs formes : par les média numériques au quotidien, mais également en assistant à des événements tels que la Fête de la science ou Pint of Science. J'ai notamment déjà assisté à MT180 lorsque Margaux Duroeulx (qui était doctorante LUE CRAN/LORIA) y participait. J'apprécie le cadre convivial de ces événements. Malheureusement, le traitement de signal est souvent peu représenté. Participer au concours est donc l'occasion de présenter cette discipline qui me passionne au public.
D'un point de vue plus personnel, c'est également un défi de vulgariser un travail qui implique beaucoup de termes techniques. Alors que le concours arrive après la fin de ma thèse, c'est également une façon de prendre du recul sur mon travail et de le voir sous l'angle de la simplicité.

3/ Que retirez-vous de cette expérience ? Est-ce que votre participation à MT180 est un plus dans votre métier, voire dans votre carrière de chercheuse ?

Ma participation au concours est très enrichissante, en premier parce qu'elle me permet de faire de super rencontres : les doctorants sélectionnés et leurs sujets bien sûr, mais également nombreux acteurs de l'UL qui permettent la mise en place de cet événement. C'est un peu impressionnant mais aussi très stimulant intellectuellement.
Je retire beaucoup des formations donc nous avons bénéficié : sur l'écriture du texte, mais également la prise de parole en public. J'ai le sentiment que l'expérience MT180 me permet d'être plus percutante dans mon expression. Elle m'a même récemment aidé à la rédaction de documents plus techniques.

Sa thèse en 3 mots-clés  : #Traitement du signal #Reconstruction d'images #Imagerie hyperspectrale

Pour soutenir Clémence le 10 mars prochain lors de la finale, réservez dès maintenant votre place via eventbrite en cliquant ici